Comment tuer son meilleur ami ?

Imaginez devoir tuer votre meilleur ami. Peu importe les circonstances, vous devez le tuer. Comment allez-vous faire ? Le fait que vous le connaissez particulièrement bien devrait vous permettre de le tuer d’une manière qui ne vous enverra pas en prison. En fait, dans l’idéal vous devez vous arranger pour que personne ne sache que c’est vous qui l’avez tué. La première étape serait de lui donner rendez-vous sans que personne ne sache qu’il va vous voir. Pour ça, trouvez un prétexte qui justifie qu’il garde sous silence l’endroit où il va et surtout la personne qu’il rencontre. Moi, j’ai choisi de demander son aide sur une situation amoureuse que je voulais garder secrète.

Ensuite, il faut trouver le moyen matériel avec lequel vous allez le tuer. Allez-vous utiliser du poison ? Une arme blanche ? Vos mains nues ? Allez-vous maquiller un accident ou un vol qui a mal tourné ? Peut-être un suicide ? J’ai choisi un mélange en le poussant du haut d’un bâtiment ou on va souvent pour discuter. Le plus dur a été de détourner son attention pour qu’il ne se doute de rien. Puis je l’ai poussé, et il n’est pas tombé. Pour une raison ou pour une autre, il s’attendait à ce que je le pousse. Pire, il manqua de m’envoyer m’écraser moi-même. Il me retint bien sûr, lui était en train de plaisanter alors que j’essayais de le tuer. Mon plan avait échoué, mais heureusement il ne me soupçonnait absolument pas l’imbécile. Ce qui veut dire que rien n’était encore perdu. Il me suffisait de trouver un nouveau plan.

Quand ce sera votre tour, je vous conseille de prévoir des solutions de secours. Quand le plan A échoue, il est toujours bon d’avoir des plans B et C sous le coude. Par exemple, j’ai imaginé le noyer dans le lac non loin de sa maison, mais il a préféré rentrer chez lui directement pour jouer à la console. Le chien. Je devais le tuer, mais je commençais à manquer de moyens. Une fois chez lui, il restait une heure avant que ses frères ne reviennent. J’ai paniqué, chose que vous ne devez surtout pas faire, j’ai pris une manette et je me suis servi du câble pour l’étrangler. Ça n’a pas du tout marché, et encore une fois il a cru que je plaisantais. Alors j’ai pris l’objet le plus lourd que j’ai trouvé, et je lui ai fracassé le crâne avec. Avec ça, il était mort.

Mais je devais encore faire croire à un suicide. Avec la corde que j’avais préalablement repérée dans son garage, j’ai entrepris de le pendre à une poutre. Une fois que le cadavre de mon meilleur ami s’est trouvé suspendu, j’ai réalisé mon erreur : son crâne était fracturé. Personne ne croirait au suicide. En même temps, une clé tourna dans la porte d’entrée. C’était son petit frère, arrivant en avance par rapport à mes prévisions. Je me suis posté derrière la porte et à peine était-il entré, je lui ai éclaté un vase sur le crâne. Il ne me restait plus qu’à incendier la maison avec les 2 à l’intérieur. A peine 2 minutes plus tard, j’ai regretté mon geste. Je suis retourné à l’intérieur pour tuer le petit frère. Comme ça il n’aura pas à mourir brûlé. Mon plan n’a pas marché. Quand je suis revenu, le petit était parti. Il a dû appeler les secours parce que la police est venue me chercher très rapidement et j’ai fini en prison. Du moins jusqu’à la fin de mon procès où ils ont décidé de me mettre dans un asile. Je respecte leur décision, mais je regrette que mon meilleur ami n’ait encore jamais pris le temps de me rendre visite. Il me manque tellement, et j’aurais bien besoin de lui en ce moment. Je suis sûr qu’il viendra bientôt.