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Collège et apocalypse zombie

  • Photo du rédacteur: lorkhanponey
    lorkhanponey
  • 21 mars 2017
  • 4 min de lecture

Une fois que les comptes sont finis, il n’y a pas tant de personnes qui ont eu la chance de vivre et de survivre pendant une apocalypse zombie. Parmi ces élus, il y en a encore moins qui se considèrent comme chanceux. Maxim Menshikov fait partie des rares personnes se considérant comme telles. Pourquoi ? L’histoire qui répond à cette question commence dans un ancien collège devenu un camp de réfugiés. Les frères Menshikov ayant tous deux étudiés à cet endroit, même si Maxim l'aîné l’avait quitté depuis 2 ans, ils avaient pris la décision de se réfugier dedans. Ils étaient tranquillement en train de manger, lorsque la radio intercepta un appel de détresse d’un certain M. Menshikov, enfermé dans une maison non loin. C’était leur père. Bien entendu, ils se portèrent aussitôt volontaires. Bien que Maxim était soucieux à l’idée que Grigory vienne aussi, il savait qu’il ne pourrait probablement pas lui le faire changer d’avis. De toute façon, il ne faisait confiance à personne d’autre pour assurer ses arrières.


Déjà, avant l’invasion, le parkour était très à la mode, mais une fois que les rues ont été envahies par des morts-vivants, c’est devenu aussi important que de respirer. D’ailleurs, les 2 allaient ensemble. Pour sortir, il fallait passer par les toits, ce qui demandait d'effectuer un certain nombre de sauts particulièrement dangereux. Celui de l’immeuble d’assurances en particulier était inquiétant. Notamment parce qu’il menait à un balcon du 4ème étage, à partir duquel il fallait traverser l’immeuble en grimpant au 5ème étage pour sauter sur le toit suivant. Maxim atterrit en premier, se préparant pour réceptionner son frère. Tout aurait très bien pu se passer, si le balcon n’avait pas cédé.


Les 2 frères purent heureusement se hisser à l’intérieur avant de tomber, mais le bruit attira les zombies qui erraient dans le bâtiment. Des hurlements résonnèrent alors que les 2 seuls êtres vivants du bâtiment se mirent mettaient à courir. Ils parvinrent jusqu’à l’escalier sans en croiser. Et pour cause, ils étaient à l’intérieur. Arrivant du haut et du bas. Grigory tira son frère dans la direction de l’ascenseur. Les portes étaient ouvertes mais la cabine était partie depuis longtemps. Ils pouvaient grimper grâce à l’échelle de service. Les zombies suivirent, tombant les uns après les autres. L’un d’entre eux parvint à s’accrocher à la jambe de Maxim, le faisant presque tomber. Celui-ci n’eut pas d’autre choix que se servir de son pistolet pour achever le rampant. Le bruit se répercuta dans la cage d’ascenseur, incitant les frères à accélérer.


Au 5ème étage, il n’y avait pas une minute à perdre et ils le savaient. Grigory sauta le premier mais se rattrapa très mal, se retrouvant suspendu au toit. Maxim, ne pouvant sauter sans écraser son frère, se retrouva bloqué face à 3 morts-vivants affamés. Il dégaina son arme et tira une fois, deux fois avant de manquer de munitions. Il n’avait pu en abattre qu’un et devait finir les autres au couteau. “Grimpe là-dessus !” Son petit frère avait placé une échelle en guise de pont entre les 2 immeubles. Maxim ne perdit pas un instant pour traverser. En moins de 5 secondes, il était passé d’un danger de mort certain à un abri sûr.


Il avait grand besoin de repos. Mais leur père attendait, ils repartirent. Plus que 2 rues à franchir, mais de loin les plus dangereuses. Car de là où ils étaient, ils devaient obligatoirement redescendre sur le plancher des vaches. Sauf que celui-ci était d’ordinaire rempli de macchabés mobiles. Cette fois, il y en avait à peine 5, les autres ayant été attirés par les coups de feu dans le bâtiment précédent. Le seul moyen de passer c’était d’essayer d’être discret. Ce qui fut un échec lorsque Grigory trébucha sur une pierre brisée et se cogna la tête contre une voiture, tombant dans les pommes et, bien plus embêtant, déclenchant l’alarme.


Maxim réagit vite, coupant les circuits qui déclenchaient le boucan. Mais c’était trop tard. Les zombies les avaient repérés. Son petit frère cloué au sol, il allait devoir se battre. Il avait l’habitude, depuis le début de l’apocalypse il en avait probablement étalé près d’une dizaine. Mais en général il avait un pistolet, pas juste un couteau. Néanmoins, il était rapide. Il contourna le premier avant de le faire tomber pour l’éliminer. Il abattit le 2ème avec une brique avant de l’achever. Le 3ème s’apprêta à mordre la jambe de Grigory lorsque que Maxim intervint. Malheureusement, il avait mal dosé sa force et se retrouva par terre, un visage putréfié à quelques centimètres de sa joue, essayant d’en prendre un morceau.


“Maxim, non !” La voix provenait d’un immeuble. Un coup de feu retentit et la tête pourrissante éclata, le couvrant de chair visqueuse. Couvert par le feu d’un tireur embusqué, Maxim récupéra son frère pour se précipiter vers le bâtiment. Une fois à l’intérieur, il découvrit non seulement son père mais également sa mère, armée d’un fusil. “On doit se dépêcher, ils vont bientôt revenir.” Ensemble, ils purent atteindre le toit, malgré la jambe blessée de M. Menshikov et l’état préjudiciable de Gregory. De là, ils rejoignirent le collège, attendant la nuit pour que leur cadet se remette. Ils formèrent la seule famille complète de l’abri et permirent, par leur courage et leur esprit d’équipe, aux autres réfugiés de survivre jusqu’à ce que l’armée mondiale mette un point final au cauchemar.


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