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Le fermier malchanceux

  • Inconnu
  • 19 mars 2017
  • 2 min de lecture

Il était une fois un vieux fermier, possédant une grande et belle ferme qu’il entretenait avec son fils et sa femme. Il possédait de nombreux animaux, mais son bien le plus précieux était un cheval au cuir magnifique et qui faisait sa fierté dans toute la région. Un jour, le fermier se réveilla un matin et le cheval était parti. Il avait fui pendant la nuit. Apprenant la nouvelle, les fermiers voisins arrivèrent dès qu’ils le purent pour le réconforter : « C’est horrible, ton plus beau cheval. C’était ta fierté, c’est vraiment un malheur qui t’arrive. » Ce à quoi le vieux fermier répondit simplement : « Ouais, peut-être. »

Le lendemain, lorsque le fermier se réveilla le matin, il s’aperçut que pendant la nuit son cheval était revenu et avait ramené avec lui 3 étalons sauvages. Apprenant la nouvelle, les fermiers du voisinage vinrent dès qu’ils le purent admirer les bêtes : « C’est incroyable, ton cheval est revenu et en plus il a ramené 3 chevaux sauvages, quelle chance, c’est vraiment un bonheur qui t’arrive. » Ce à quoi le vieux fermier, comme la veille, ne répondit que « Ouais, peut-être. »

Le lendemain, son fils voulut dresser l’un des chevaux sauvages, mais c’était une bête fière qui n’avait aucune intention de se laisser domestiquer. Il se cabra violemment et le fils du fermier tomba par terre, se brisant la jambe à 3 endroits. Apprenant la nouvelle, les fermiers du voisinage se précipitèrent au chevet du fils, déclarant au fermier : « C’est horrible, ton fils est blessé, il ne va plus pouvoir marcher avant bien longtemps. C’est un vrai malheur qui t’arrive. » Et le fermier, comme à son habitude, répondit simplement : « Ouais, peut-être. »

Le lendemain, l’armée frappa à la porte de la ferme. Ils venaient avec un avis d’enrôlement pour tous les jeunes du village. Mais voyant le fils, dont la jambe était brisée à 3 endroits, ils déclarèrent « On ne peut pas l’engager, ce gosse n’est pas capable de marcher. » Et ils partirent. Les fermiers du voisinage arrivèrent bien vite : « C’est incroyable, ton fils n’a pas été emmené. Nos fils à nous ont été enrôlés, ils sont partis à la guerre et on ne les reverra peut-être jamais. C’est un vrai bonheur que ton fils se soit blessé. Ce à quoi le fermier répondit très simplement : « Ouais, peut-être. »


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