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Le gardien de la terre

  • Photo du rédacteur: lorkhanponey
    lorkhanponey
  • 17 mars 2017
  • 2 min de lecture

Pour une raison ou pour une autre, j’ai toujours envié Allan Bullock. Pas parce qu’il partage le nom de l’un des meilleurs détectives de toute l’histoire des comics. Peut-être plutôt parce qu’il fut désigné comme gardien de la planète terre. Il fut choisi par une espèce plus ancienne que l’univers lui-même, et se vit confier le pouvoir de contrôler la planète entière. Sur notre monde, il était tel un dieu. Mais dans le ciel, loin de la terre qui lui donnait ses pouvoirs, il n’était qu’un être humain normal. Ce qu’il découvrit lorsqu’il dut faire face à sa 1ère crise. Pas de l’intérieur, sur son terrain qu’il pouvait contrôler à sa guise. Le danger vint de l’espace là où il n’avait aucun pouvoir.


Il aurait pu s’enfuir lorsqu’un genre de tyran intergalactique, comme on en voit que dans les BD de superman, le défia en duel. Il aurait pu s’enterrer aussi profondément que possible dans les entrailles de la terre. Mais ce n’est pas ce qu’il fit. Car son devoir était de protéger sa planète, peu importait le risque. Il s’envola dans le froid spatial, vers une mort garantie. Le combat devait avoir lieu sur Mars, c’est donc là qu’il se rendit. Bien entendu, il était attendu. Le premier Alien à le défier en duel se tenait là, gigantesque. Armé d’une épée encore tachée du sang de sa précédent victime. Allan était sans défense, il fermait les yeux, attendant la mort.


Durant ces quelques secondes, il ressentit quelque chose sous ses pieds. Lorsqu’il ouvrit les yeux, de la terre se trouvait entre lui et l’arme de son adversaire. Son monde était venu avec lui, pour le protéger. Mais ce ne serait pas suffisant pour vaincre. Il devait utiliser l’eau qu’il sentait sous ses pieds. Esquivant une attaque, il fit jaillir un geyser d’eau, déstabilisant son adversaire. Il comprit alors qu’il avait le même contrôle sur Mars que sur la Terre. Comme si jadis elles avaient formés une seule et même planète. D’un coup, il fendit le sol en 2, entraînant son ennemi dans un bac souterrain. Une fois son adversaire enfoui, il gela l’eau puis scella à jamais l’entrée. Son devoir accompli, sa planète protégée, Allan rentra chez lui, satisfait.


C’était il y a longtemps, même pour vous. Aujourd’hui, il n’est plus gardien. D’ailleurs, il est mort de vieillesse. Pendant toute sa vie, il fut en mesure de défendre son monde des menaces extérieures car partout où il allait, peu importe à quelle distance il s’éloignait dans la froideur de l’espace. Il emportait toujours avec lui un peu de terre de son pays natal, pour le garder en sécurité, et pour s’assurer de retrouver le chemin vers la maison.


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